La colline a des yeux

Après Cars, c'est vers La Colline a des Yeux que je me dirigeais. Remake d'un film de Wes Craven, j'avais peur sur la crédibilité de cet opus version 2006 (les remakes, étant généralement râtés). Dès les premières minutes, le film marque le ton : Après une prévention sur les dangers des retombées des essais nucléaires américains et la sourde oreille du gouvernement à assumer ces essais, on voit 4 chercheurs se faire violemment charcuter par d'etranges créatures. Le générique poursuit sur cette lancée où l'on voit, orchestré par une musique très sixties, un melange d'explosions nucléaires et de photos d'enfants et d'adultes déformés à cause des radiations.
Après un tel début, on se demande comment Alexandre Aja va maintenir la pression. On retrouve une famille de bons américains (républicains et catholiques) se retrouver perdus au milieu du desert suite à la mauvaise indication (volontaire) du pompiste avec lequel ils ont discuté quelques instants plus tôt.
La famille Carter (un père de famille, sa femme, leur 2 filles, leur fils, leur beau fils et leur petite fille) se retrouve donc contrainte à camper au milieu de nul part. C'est à partir de ce moment que l'horreur va se mettre lentement mais efficacement en place plongeant leur première nuit dans le sang et la mort où la personnalité de chacun changera pour faire place au désir de survie et de vengeance...
Après nous avoir offert ce film sans pitié qu'était Haute Tension, Alexandre Aja récidive (mais cette fois de l'autre côté de l'Atlantique) avec ce très bon long metrage, nous proposant avec La Colline a des Yeux, 1h45 d'horreur et de tension (et ce pour notre plus grand bonheur !!!).