Concert d'Aerosmith : La chronique
2007 semble être l'année des légendes vivantes du rock. Après The Who, Roger Waters et avant Genesis, Police, les Rolling Stones et Deep Purple, Aerosmith reprend du service pour une (dernière ?) tournée mondiale qui dès son annonce a sûrement du ravir les fans du monde entier. Et c'est au Palais Omnisports de Paris Bercy que Steven Tyler et sa bande s'arrête pour leur unique concert dans l'hexagone.
Comme on pouvait s'y attendre, la salle est bondée de fans venus applaudir et chanter avec l'une des légendes du Rock pour une soirée de folie. A 20h30, les lumières s'éteignent et la première partie entre en scène. Il s'agit de Rose Hill Drive, un trio de rock tout jeune (c'était leur première date à Paris) dont le son m'a fait parfois pensé à un mélange entre Led Zeppelin, Iron Butterfly, Deep Purple et Queen of the Stone Age. J'ai eu du mal à accrocher au début mais dont la fin de leur set m'a scotché sur mon siège. Un groupe à suivre de près (dommage qu'ils aient été si statiques sur scène). Ensuite un entracte annoncé de 20 minutes (qui a duré nettement plus longtemps !!!) avant l'entrée en scène d'Aerosmith.
Lorsque les lumières s'éteignent (enfin), un petite vidéo d'intro avec un mixe musical composé d'extraits de certains tubes du groupe avant que Steven Tyler ne donne de la voix et lance cette soirée par Love in the Elevator. On sent le chanteur emblématique déchaîné et prêt à mettre le feu à Bercy. Le groupe enchaîne par deux autres classiques, Falling in Love (is hard on the knees) et Cryin' (dont le refrain est repris en coeur par le public), avant un solo de batterie et un enchaînement avec Eat the Rich
(conclue par un magnifique rôt. Quel poète ce Steven Tyler !!! ;-) ). Don't want to miss a thing calme les esprits et permet au public de se faire entendre en accompagnant le chanteur sur cette belle ballade.
D'autres classiques (Jaded, Rag Doll et Janies Got a Gun) suivront avant Baby Please don't Go et un jam instrumental assez planant (Steven Tyler donnera le ton en y allant de son harmonica) fortement apprécié par le public avant de suivre avec Season of Wither puis ma chanson préféré : Dream On, une chanson qui est, une fois encore, reprise en coeur par le public. Les années quant à elle ne semblent pas avoir affecté les cordes vocales de Steven Tyler qui réussi encore à me donner des frissons avec ce morceau. SOS (too bad) reveille Bercy suivit de Livin' On the Edge et Stop Messing Around. Steven Tyler nous présente ensuite Tom Hamilton, le bassiste, qui nous fait un petit solo avec la batterie en guise d'intro pour Sweet Emotion. Aerosmith fini son set avec Draw the Line (Joe Parry, le guitariste finira d'ailleurs torse nu à la fin de la chanson).
Sous les acclamations du public, un court métrage sous forme de dessin animé est diffusé où l'on voit le diable en plein désert roulant à vive allure, au rythme des chansons d'Aerosmith, dans une muscle car américaine. Le groupe revient sur scène et enchaîne avec Walk this Way. Steven Tyler nous présente ensuite les membres du groupe et conclut la soirée sur Mama Kin.
Au final une très bonne prestation d'Aerosmith. Steven Tyler nous montre qu'à presque 60 ans, il a encore beaucoup d'énergie. Ce qui est dommage c'est qu'il a été le seul (avec Joe Perry par moment) à vraiment se défouler sur scène. Malgré tout, je ne serais pas surpris de les revoir en tournée d'ici quelques années tellement le groupe semble encore bien en forme.
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